Le grand Combat à mener!

Publié le par François Champel

Nous vivons dans une société dégénérée et bien triste… Comment réagirons-nous ? Comme l’immense majorité qui ne s’est pas encore réveillée, nous laisserons-nous aller à une lâche résignation ? Ou bien nous engagerons-nous sur la voie de la résistance ?

Par ce blog - et par d’autres initiatives… – je m’engage (avec vous plus tard peut-être…) sur la voie de la résistance. 

Quelle résistance ? Non pas celle des armes bien sûr ! Non pas celle de la politique ou du syndicalisme (activités évidemment souhaitables, mais d’une envergure et d’une efficacité à long terme très insuffisante !) ; non pas non plus celle des « idées » (car les idées sont souvent plus porteuses de passions contestables que de véritable raison)

Ma résistance sera - et est déjà - celle du combat de la raison, du bon sens (et quelquefois - c’est nécessaire ! – celui de l’intuition).

Ma résistance, aujourd’hui solitaire, deviendra bientôt, si elle est bien menée, celle des hommes de valeur – qui n’ont pas encore été bousculés par un homme décidé à la fois à analyser l’état de notre société contemporaine est à dire haut et fort ce qu’il pense.

Ces propos sont-ils ceux d’un homme prétentieux ? Je ne le crois pas, mais je soumets la réponse à mes lecteurs… (preuve déjà que je n’en suis peut-être pas un…).                        Peu importe le risque d’être jugé (par les médiocres !) comme un orgueilleux ou un rêveur ! Ce qui compte - et ce qui est nécessaire pour notre société résignée et détraquée - c’est que des hommes se lèvent avec courage pour dénoncer l’absurdité de la civilisation dominante [donc, pas de toute notre civilisation !]. Compte tenu de la situation objective et de l’incroyable passivité des élites, une réaction vigoureuse ne peut être que de la plus grande utilité - et même d’une évidente nécessité pour le bien-être souhaité des hommes, des femmes et des enfants de notre époque et des générations à venir…

Le combat sera-t-il difficile ? Oui et non ! Oui, car il est toujours difficile de combattre l’inertie (surtout quand c’est celle de centaines de millions d’hommes endormis dans un pseudo bonheur artificiel…) ; oui aussi, parce que la vérité ne peut que déranger les puissants intérêts illégitimes qui gouvernent la planète. Mais en un sens : non ! car les erreurs sur lesquelles repose la société actuelle défient les règles de la raison et du bon sens ! (On le constate : « plus c’est gros et mieux ça passe »). En deux mots : facilité intellectuelle et difficulté de l’action concrète.

On peut mener ce combat avec optimisme. Pour les jeunes qui voudraient s’y engager (et même pour les personnes âgées qui ne sont pas encore complètement amorties…), il est de nature à donner sens à leur besoin d’idéal et d’activité - et à leur permettre de connaître la joie d’œuvrer pour une grande cause.                 (La guerre de 39-45 est finie depuis longtemps, il faut en mener maintenant une autre… une autre où l’on ne tuera pas, mais où l’on travaillera à l’éveil des consciences des hommes…)

Pour impressionnante qu’elle soit, la civilisation dominante actuelle (la société capitaliste comprise au sens large) n’est qu’un colosse aux pieds d’argile. Qui sera bientôt détruit (comme le fut naguère  la société communiste - dont nul n’attendait un effondrement aussi rapide…)

Pour les jeunes d’aujourd’hui, quoi de plus exaltant que d’être la conscience au milieu de l’inconscience, l’intelligence au  milieu de la connaissance, le courage au milieu de la couardise, l’action au milieu de la passivité, les préparateurs convaincus de l’avenir dans un une société immobile et résignée !        Certes ! Mais cela exige patience, étude et travail(ce qui est grand n’est jamais facile à obtenir…)

Certes, il faut détruire ce qui doit l’être, mais en épargnant tout ce qui le mérite et construire un monde réellement meilleur… En France, aujourd’hui comme hier, dans un langage vigoureux mais démodé, quelques tribuns (pour ne pas employer le singulier…) prêchent la révolte, mais une révolte basée sur des idées du passé - ou même sur une totale absence de pensée ! Et, en plus, à mon avis, motivées par de dangereuses ambitions personnelles…               (Il ne suffit pas de critiquer, il faut penser… et, si possible, penser intelligemment et avec un détachement personnel. Il faut que soient réunies - chose extrêmement rare ! – les quatre grandes qualités : intelligence, nuance,  courage et détachement)

Tenterez vous de voir si ce combat mérite d’être engagé ? À vous de voir !

Le combat ne fait que commencer. Je publierai dans quelques jours d’autres articles… (dont j’ai déjà le contenu présent à l’esprit)

A bientôt !

Publié dans Société, Philosophie, jeunes

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